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THE END

Sous ce titre générique, sont réunies quatre courtes vidéos, réalisées à partir de mêmes films, des thrillers américains grand public donc je n’ai retenu que les scènes de fusillades.
Ces scènes d’une extrême violence dans les films les plus récents, se caractérisent par la succession hachée de plans de très courte durée: tirs, impacts de balles sur différents éléments du décor, personnages touchés, giclures de sang, chutes des corps suivies par la caméra (parfois au ralenti, unique moment d’esthétisation de la mort).
L’extrême rapidité du montage annule la compréhension des faits et agit comme une charge visuelle et sonore qui vise directement les sens du spectateur. Il en devient quasi sourd et aveugle.
Les quatre vidéos constituent une sorte de catalogage des différents types de plans cités plus haut. Leur déconstruction et reconstruction trouvent tout leur sens dans une présentation en installation qui joue avec le temps et l’espace.
Deux de ces vidéos (bande-annonce et last dance) peuvent être également présentées en monobande.
 

BANDE ANNONCE (1)

2009 - 4'17

thend1

Elle est la première réalisée de cette série. N’ont été gardés que les courts plans montrant les impacts de balles sur les portes, les meubles, les lampes, les vitres… Les corps blessés ou touchés ne suffisant pas à assouvir la hargne destructrice du héros vengeur et meurtrier, le monde entier devient objet de massacre.

LAST DANCE (2)

2009 - 6'

thend2

version mono bande
« La mort est une femme
Qui danse avec l'amour
Cet éternel tango
Où chacun tout à tour
Renverse son partenaire
Cet éternel, cet éternel, cet éternel tango
Qui vous envoie en l'air
Ou bien six pieds sous terre
Sous terre! »
Louise Forestier : Le tango de l’amour et de la mort

Les corps tombent dans un mouvement frénétique et répétitif, au son d’un tango vif (une milonga de Francisco Canaro). J’exécute ici avec tendresse le cinéma commercial américain, et m’amuse de son effondrement.
La version prévue pour l’installation est très ralentie, et muette.

FIRE (3)

2009 - 1'16

L’oeil est pris pour cible par l’image…Jusqu’à l’aveuglement.

fire

SLEEP, MY SWEET (4)

2009 - 7' noir et blanc

sleep1

La vidéo s’ouvre sur des gros plans de visages endormis, des corps immobiles, allongés sur un lit ou étendus sur le sol.
Les acteurs retiennent leur respiration, ne bougent plus un cil et se figent quelques secondes pour jouer la mort. Nous pouvons nous endormir quelques instants avec eux.

plan

Exemple d'installation de "The end".
En fonction des lieux, du propos, on peut choisir de ne montrer que 2 ou 3 pièces. Leur ordonnancement et les outils de diffusions peuvent également être modifiés.

1 - Une salle, avec "last dance" (2) vidéoprojetée au sommet d'un mur (haut de préférence). La vidéo est muette.

2 - Une salle dans laquelle est suspendue une sphère ou un cercle de toile (leur taille peut varier en fonction de l'espace) sur laquelle est projetée "fire"(4). La vidéo est muette.

3 - Une salle avec la projection de bande annonce, si l'isolation phonique des autres salles est possible. On peut imaginer également une diffusion sur téléviseur avec casque, dans un tout petit espace...

4 - Une salle ou un espace à l'écart avec la projection au sol de "sleep my sweet" (vidéo muette), sur un socle très bas au format de l'image. Les personnages sont présentés tels des gisants.

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