Polaroïds.
C’est ainsi qu’une petite minorité croit que le mauvais temps provient des mauvaises pensées. Il s ‘agit là d’un abord assez mystique du problème, car il implique que des pensées puissent se traduire directement en évènements du monde physique. Selon cette minorité le fait d’avoir une idée sombre ou pessimiste produit un nuage dans le ciel. S’il y a suffisamment de gens qui nourrissent en même temps des pensées sinistres, la pluie se mettra à tomber.
Paul Auster – Le voyage d’Anna Blum.
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